Maintien de l’assurance au-delà de 58 ans

Suite à une restructuration au sein de l’établissement médico-social pour personnes âgées Morgenrot, Charles Perret, un collègue de Pierre Dupont, a perdu son emploi juste avant son départ à la retraite. Etant âgé de plus de 58 ans, Charles Perret a la possibilité de demander le maintien volontaire de sa prévoyance professionnelle, afin de conserver ses droits à l’octroi d’une rente. Charles peut en outre ici prétendre aux mêmes taux de rémunération et de conversion que ses collègues de travail employé-e-s dans l’établissement Morgenrot et assuré-e-s auprès de la Previs. Il peut choisir différentes formules pour le maintien de son assurance:

  • prestations de risque définies selon le dernier salaire AVS;
  • prestations de risque définies selon un salaire AVS plus bas;
  • prestations de risque et prestations de vieillesse définies selon le dernier salaire AVS;
  • prestations de risque et prestations de vieillesse définies selon un salaire AVS plus bas.

S’il le souhaite, Charles pourra adapter chaque année son salaire AVS, au 1er janvier de l’année suivante, ce qui lui confère une flexibilité supplémentaire. A lui de bien réfléchir à la variante la plus adaptée, car il devra désormais prendre à sa charge les cotisations de l’employé-e et de l’employeur/euse ainsi que les frais administratifs de gestion du compte. 

Son épargne demeurera chez la Previs jusqu’à ce que Charles trouve un nouvel emploi, rejoigne une autre institution de prévoyance, et que le transfert d’au moins deux tiers de son avoir de vieillesse ait été effectué.

Charles a aujourd’hui l’intention de percevoir ses prestations de vieillesse sous forme de rente à l’issue de trois années de maintien de l’assurance. Dans tous les cas, si le maintien de l’assurance s’étend sur plus de deux ans, le versement sous forme de capital n’est plus possible et la prestation de sortie ne peut être utilisée pour la perception ou la mise en gage dans le cadre de l’acquisition d’un logement en propriété à usage personnel. Charles a néanmoins été ravi d’apprendre qu’il peut continuer à rembourser les versements anticipés au titre de l’encouragement à la propriété du logement et poursuivre ses opérations de rachats volontaires.